Flâneries aux musées à Lille, miroirs, Vanités et Vérité



Avant le départ de notre TGV, mon amie et moi sommes libres d’improviser notre matinée. Il tombe une pluie glacée. Nous renonçons sans regret à une balade au marché du Vieux-Lille, nous avons déjà chacun plusieurs paquets de gaufres flamandes à la cassonade. En contrepoint à l’éblouissement de la veille au musée La Piscine de Roubaix, nous optons pour une flânerie culturelle sous abri et nous présentons, frissonnantes, devant l’austère Palais des Beaux-Arts.

Peu de visiteurs encore, le grand hall semble vide. La caissière nous remet deux tickets illustrés d’extraits de tableaux. À La Piscine j’avais choisi celui de la sculpture de la petite plongeuse, en guise de « bracelet d’amitié » avec mon amie allemande qui a gardé le ticket de notre visite de 2023 (voir article Lille sans l’eau) dans la coque de son téléphone. J’ai fait pareil. Au Musée des Beaux-Arts de Lille, avec l’accord de mon amie, je choisis le ticket représentant une Vanité hollandaise du XVIe où le crâne se niche, discret, au creux des bras d’un ange à ailes de papillon. Sur l’autre ticket, deux regards de squelette me font serrer la mâchoire en frissonnant.
Avec l’intention de revoir une statue de Daphné se transformant en laurier, aperçue voilà de nombreuses années avant d’embarquer dans un autre TGV pour Lyon, je nous guide vers le hall du rez-de-chaussée consacré aux sculptures du XIXe siècle. Aucun bras-branche ne dépasse. La nymphe a dû être déplacée, rangée, prêtée. Entre des athlètes aux minuscules feuilles de vigne bombées qui me font marrer comme une gosse, une autre statue au bras en l’air attire mon œil.

Une jeune femme nue en plâtre, grandeur nature sur un piédestal, brandit un miroir au-dessus de la tête. Sa main gauche, également levée, soutient un drapé dont les plis traînent au sol. Je me baisse pour arriver à lire son titre (avec les lunettes, oui) : La Vérité. Je m’exclame à haute voix, plus pour moi que pour mon amie à mes côtés, « Ah tiens, je ne savais pas ! L’allégorie de la déesse Vérité est un miroir ».
Miroir, mon beau miroir…
Avant de se précipiter à la boutique, il est convenu de tout visiter. Même l’exposition sur les Géants du Nord, dont je n’avais jamais entendu parler. Nous nous octroyons une dérogation pour les plans-maquettes du sous-sol et la salle qui présente des toiles contemporaines monochromes. Faire semblant de chercher une intention artistique dans des manœuvres mercantiles retarde le moment de feuilleter les bouquins et tripoter les objets inutiles aux couleurs de tableaux célèbres. Et celui de contempler les peintures du XIXe et XXe (les autres).
Soudain, je m’arrête devant un tableau. Il me met mal à l’aise.

-Regarde, c’est celui du ticket !
Hop, rechausser les lunettes pour lire les commentaires. Goya a peint là deux coquettes défraîchies dont les traits et les corps émaciés, sous des robes à volants, évoquent le monde des morts de Coco de Pixar, l’air de guitare en moins. Assise, l’aristocrate édentée habillée de clair tient un petit objet, qui pourrait être un portrait d’elle dans sa jeunesse. À ses côtés, sa servante en mantille aux yeux creusés de squelette, lui présente un miroir au dos duquel est inscrit « Qué tal ? », « Comment ça va ? ». (Pourquoi Goya a-t-il omis le point d’interrogation à l’envers au début de la phrase ?) Derrière elles, un homme barbu et ailé, Chronos, le dieu du Temps, brandit un balai, avec lequel on soupçonne qu’il s’apprête à les réduire en poussière. Ce tableau s’intitule Les vieilles ou Le Temps. Lui aussi aurait pu être baptisé La Vérité.
Le reflet dans le miroir se devine par transposition de l’original. Sans miroir, le tableau représente deux vieilles au seuil de la mort. Avec lui, le message s’enrichit. La mise en abyme des regards fait éclater la vanité des dames, et celle du spectateur. Nul besoin de mots, même si ce tableau pose une question.
« Qué tal ? » s’adresse au seul regard qui peut le lire. Avec ces deux mots, Goya tend le même miroir-Janus au passant. Comment ça va, toi qui nous contemples ? Comment vas-tu maintenant que nous te rappelons ta mort prochaine ?
Actualisé en version 2025, le tableau représenterait deux vieilles peaux aux tatouages froissés contemplant des selfies, un d’autrefois, un du jour. L’accès à la vérité évolue avec la technique. Pourtant, les selfies, trompent. Vérité ou illusion, l’instrument délivre ce que le regard y cherche.
Dans les expositions, je photographie certaines œuvres et leurs légendes pour les explorer plus avant. Je n’en ai aucune du tableau de Goya. Sa puissance m’a empêchée de le regarder les yeux dans ceux des presque mourantes. Je préfère oublier mon avenir, sordide dans le meilleur des cas. Celui d’être encore vivante. Même sans balai, le Temps se rappelle à mon corps à travers la dégradation progressive de mes sens, ce bourrelet installé sur mon ventre, la débandade de l’œstrogène. Pour me rassurer, par habitude, je me dis, « t’inquiète ça va passer ». Oui ça passera et ce sera pire. Alors j’ai décidé de me trouver belle, comme je le penserai dans quelques années en regardant les photos de maintenant. Je renonce au miroir d’aujourd’hui en faveur de celui de demain, en empruntant un regard futur grâce à un petit arrangement avec la vérité.

Comme c’est simple et comme c’est malin, d’utiliser un miroir pour mieux voir ! Pour se regarder au-delà du reflet. Encore faut-il oser. Si je tolère celui de ma salle de bains, c’est parce que je le fréquente sans lunettes, notre collaboration floue reste acceptable. Parfois, un regard étranger offre la même fonction. La maison ne semble jamais aussi mal rangée que lorsqu’un inconnu se pointe à l’improviste. Même s’il ne dit rien, ne trahit aucun jugement, l’œil extérieur nettoie le mien. Je vois mon intérieur sous un jour nouveau, comme dans un miroir, fidèle traître qui inverse les côtés.
Sans un mot, je vois mieux.
En face de moi au cours de terre, se trouve cette année une dame aveugle de naissance. Elle explore ses créations et le monde avec les doigts. La semaine dernière elle a raconté être obligée de suspendre des cloches à ses placards pour éviter que les aides à domicile ne la volent. Elle a ajouté : « Ceux qui voient ne pensent pas aux sons ». Ni aux odeurs, ni aux palpés, ni à toutes les autres sensations assujetties à la vue. En cas d’urgence pour remédier à la sursaturation des sens et prévenir l’implosion, fermer les yeux ! Contrôler ce qui entre en soi relève de la survie. Peut-être cette dame doit-elle se boucher les oreilles.
Ces derniers jours, avant de rencontrer La Vérité, de la photographier sans mes lunettes, mal cadrée, et donc, hélas, sans son miroir, mon cerveau était entré en phase de bouillonnement. Cela se produit régulièrement, malgré mes mesures de sport, d’art, de nature, sous l’assaut de périodes submergées de mots, et mon rafiot menacé de naufrage me commande d’écoper. Hop par-dessus bord, mots lus, mots entendus malgré soi, mots écoutés, mots écrits, mots envoyés, mots reçus, mots croisés et recroisés.
Menacé, le Minotaure de l’hyperactivité renâcle, exige encore plus de mots, des podcasts inachevés sur des sujets de plus en plus tragiques, tortueux, des livres entamés tous en même temps, des débuts de films, d’articles. Comment m’imposer une pause ? Je ne mange pas de KitKat (ha, ha, émoji qui se marre avec des rides, émoji qui lève les yeux au ciel), comment court-circuiter la tempête de mots dans la tête ? Comment défricher le chemin vers l’œil du cyclone ?
Il me faudrait un balai, une faux, un miroir.

Ce miroir qui introduit l’interstice pour prendre de la distance, le pas de côté, l’interprétation plus libre, plus neutre. Que dirais-je à quelqu’une qui suffoque de la logorrhée d’un ouragan intérieur ? Je lui dirais d’abord donc de fermer les yeux et de sentir par les autres sens, et ensuite : regarde. Regarde, prends conscience de tes gestes, interviens pour les changer. Renonce.
Ma conversion vers le féminisme m’instruit : pour identifier là où le patriarcat coince (euh, partout), tendons un miroir. Si à la place de cette femme se tenait un homme, comment son vécu serait-il entendu ? Si les bébés poussaient dans le ventre des hommes, le droit à l’avortement serait-il remis en question ?
Vous entendez la réaction vous aussi : « M’enfin, mais ce sont pas des pisseuses qui vont m’expliquer quoi faire de mon ventre ? » La version avec merdeuses existe aussi. Comme l’employé de la Banque Postale entendu ce matin en allant poster un cadeau pour l’Allemagne, un livre et des gaufres à la cassonade. À une dame entre deux âges, inquiète, qui lui demandait de « ne pas la faire attendre huit jours », il a répondu fermement : « Vous me faites plaisir, vous vous asseyez là. » Occupée au guichet à encourager trois postiers à plier ma boîte en carton neuve et récalcitrante, et à apprécier le service, je n’ai rien vu. J’ai cependant senti l’inflexion qui appuie d’autorité sur l’épaule, le regard qui transperce. Aucun client ou employé n’a réagi. L’habitude, l’indifférence, la sidération nous musellent, moi la première. Quand je sors de mon déni, j’ai envie de hurler : « Mais je rêve ! Il a osé s’adresser de façon aussi infantilisante et méprisante à quelqu’un ? A-t-il oublié qui était la cliente ? » Personne ne lui a tendu le miroir de la remise en question. Comment aurait-il réagi, lui, si quelqu’un lui avait parlé sur ce ton ?
Je me sens lâche mais la cruauté entendue me fait craindre cet homme.

Allez, regarde, regarde sans baisser les yeux.
Sans mots.
Avec des lunettes.
Sans jugement.
Essaie de voir sans te perdre dans l’illusion de l’image, du selfie avec filtres. Accepte une vérité qui dérange, mais vivante, susceptible de changer avec le temps, la lumière, d’offrir la liberté de se réinventer.
Je me suis perdue dans le labyrinthe des reflets des miroirs. Je voudrais revenir aux cascades de mots qui me tombent sur la tête et dont je cherche à m’échapper. Je cherche une grotte, une caverne sans miroir, sans cours de philo de terminale, sans ombres sur le mur ni allégories. Je cherche l’espace, celui de la barre centrale de mon clavier voilà je me suis offert une pause, comme en musique, je la partage avec vous une autre pour bien apprécier le silence, comme en musique, comme dans la vie, comme entre les trilles du merle et les deux chauffards sur la route qui pensent que freiner est humiliant, comme se mettre à la place des autres.
Un interstice pour l’empathie.

La voilà mon allégorie du miroir, ma vérité : se mettre à la place des autres. Tout simplement. C’est simple et c’est impossible. Le moi enfle et occupe tout l’espace comme un gaz, et éteint le regard sans fermer les yeux. Je refuse de me mettre à la place de l’autre.
Écrire « je » est une figure de style. Personnellement j’ai le problème inverse : ne pas me laisser dévorer par une empathie réflexe. Je développe peu à peu le regard de côté pour (me) poser des limites.
La vie fonce à la vitesse de la lumière sur mon téléphone. Les mots s’empilent dans mes oreilles, mon ventre et mes doigts. Les mots éclatent, mines antipersonnel personnelles, transportables, transportées, emportées, empotées, rempotées. Et ils tournent sur eux même comme un chat sur un coussin sans jamais attraper sa queue et je jette une poignée de sable au milieu des mots pour gripper les rouages de leurs enchaînements, les mots qui tournent, tournent, tournent, s’envolent comme un manège à balançoires. Et leurs chaînes s’emmêlent et craquent et explosent.
Rein à démêler. Rien. Le vent m’a emportée.
Soudain, la paix que l’on reconnaît à son silence.
Elle était là, tout le temps en deçà des mots, au-delà dans cette ellipse infinie autour d’un monde trop bavard pour être heureux. Un monde qui s’écoute parler.
Soudain j’ai envie de monter sur une haute montagne avec un porte-voix et de hurler : LA FERME !
Quand enfin le froissement des feuilles d’arbres dans le vent, les murmures des ruisseaux et les grondements de la mer se feront à nouveau entendre, comme le vrombissement de l’abeille et les murmurations d’étourneaux, alors nous pourrons écouter les enfants et nos pensées. Voilà où j’en arrive avec mes allégories de miroirs, à envoyer tous les adultes au piquet et à les priver de Black Friday.
Ne reviendront que ceux d’entre nous qui auront appris à ralentir. Qui auront accepté l’importance de s’arrêter devant une statue grandeur nature vers laquelle il faut pourtant lever les yeux, une femme muette, vulnérable mais éternelle si personne ne lui tape dessus, de se baisser pour lire sa légende, regretter en soupirant que ce soit, encore et toujours dans les œuvres du XIX dans les musées, l’œuvre d’un homme, alors nous reviendrons jouer à la vie parmi les humains. Un homme qui a représenté sa maîtresse Juliette Drouet. Tiens, tiens, je connais ce nom associé à celui de Victor Hugo. J’ai appris récemment dans un roman graphique que Zola avait aussi adossé sa création à des épaules féminines (quatre). Comme Einstein, comme tant d’autres mâles. Des épaules sur lesquelles on s’appuie, puis on appuie du regard, de la main et que l’on gomme.


Un autre week-end d’automne, j’ai entraîné des amis allemands à l’exposition au Musée d’Orsay Eblouir Paris. Décidément, les effets d’optique, les éclats d’illusions, et les miroirs se télescopent. Le dessin est un langage et les peintures de John Singer Sargent racontent une histoire, les portraits émeuvent, bouleversent, les visages et leurs mains, le naturel du mouvement, la texture de la peau, la vie des regards. C’est un de mes peintres chéris (voir article En passant). Une reproduction de son tableau où deux petites filles éclairent des lanternes dans un champ de fleurs veille sur mon bureau. J’apprends dans le documentaire d’Arte que certaines personnes redoutaient de poser pour Sargent, par crainte de ce que l’artiste allait découvrir en eux. Sans un mot. Juste un échange muet, un regard plongé dans un autre, traduit en couleurs avec des pinceaux.
Les Narcisse qui ont pris le monde en otage sont comme ces vieilles coquettes, mais ils ont piétiné le miroir. Ils se mirent dans les tessons de leurs peuples brisés. Comme celle d’un gosse de trois ans, leur toute-puissance se mesure à l’aune de la destruction causée. Leurs mains brandissent la marionnette-illusion de leur jeunesse. Elles s’agitent, tirent les ficelles du mensonge déguisé avec les habits volés à la Vérité qu’il contraint à rester au fonds du puits. Les tyrans espèrent ainsi échapper à la faux tapie dans l’ombre du pouvoir, auquel ils se cramponnent par tous moyens plus ou moins légaux. Leurs œillères en toc dissimulent pantoufles à carreaux et déambulateur qui patientent. L’éternité s’achète par l’éblouissement de son reflet dans la mare.

Même pas cap’ de se regarder dans les yeux, comme Rim Battal dans son roman Je me regarderai dans les yeux que j’ai beaucoup aimé. L’autrice marocaine conte la violence subie de la part de son entourage pour la faire rester vierge jusqu’au mariage, et l’obliger à le prouver à la Terre entière. Le patriarcat dans toute son horreur, car assimilé par les femmes. Parce qu’elle a de l’honneur, qu’elle assume ses choix et son humanité, elle peut se regarder dans les yeux, contrairement à tous ceux qui la violentent. Mais quel combat pour arracher sa liberté !
L’humanité ne serait-elle pas la seule qui pourrait échapper au balai du Temps ? Elle a enfilé des baskets en réalité augmentée qui courent vite, elle rajeunit régulièrement, à détruire ses avancées démocratiques et sociales. Elle trébuche et repart en arrière, se glisse entre les miroirs, et les livres d’histoire sans les ouvrir. L’humanité aussi refuse les pantoufles qui seules, pourtant, par leur sagesse vénérable, pourraient la sauver. Elle feint des pertes de mémoire, choisit de retomber en enfance, une enfance avant les mots, et refuse les témoignages, comme d’autres le miroir. Par déni de la faux, elle lui tend son cou.
En chemin pour mon cours de dessin du mardi soir, j’écoutais Fabrice Drouelle conter la vie de Paul Deschanel et sa rivalité avec Georges Clémenceau. En 1894, le Tigre empêtré dans le scandale du canal de Panama et accusé de corruption attaque ses détracteurs sur l’air bien connu du « tu l’as dit c’est toi qui l’es ». Il traite Deschanel de menteur et de lâche. Le différend entre les deux parlementaires se règle, comme c’était de mise à l’époque entre personnes publiques, par… un duel à l’épée. Deschanel s’en sort avec les honneurs et une estafilade.
Je me mets à rêver. Ah, si cette tradition pouvait être réinstaurée ! D’abord, les rivalités resteraient au niveau des individus, l’entraînement sportif profiterait à la santé publique et la sélection naturelle, injuste certes, réduirait la quantité d’egos surdimensionnés au mètre carré.

Et si on inventait un duel pacifique, un duel au miroir ? Oser se regarder dans les yeux, oui avec des lunettes si elles sont nécessaires ? Mais ces Narcisse pervers seraient bien capables de le réussir. Peut-être un duel au regard. Regarder quelqu’un de vulnérable dans les yeux, sans détourner les siens, une femme âgée, une personne handicapée, pour échapper au concours de celui qui pisse le plus loin avec un mâle. Un duel du genre « je te tiens, tu me tiens par la barbichette », mais sans contact, sans rien, sans intermédiaire, juste plonger dans le regard de l’autre et, sans s’échapper par des rires gênés et idiots, le laisser contempler la profondeur du gouffre.
Il faudrait les contenir derrière des barreaux, comme Hannibal Lecter. La confrontation à l’honnêteté avec eux-mêmes risque de provoquer une éruption de violence.
La vérité est dans l’intimité, l’âme à nue. Elle effraie.
Au cours de dessin donc, après les explications sur la perspective à trois points de fuite et le traçage de magnifiques boîtes dans l’espace, le professeur a introduit la leçon sur les portraits en nous jetant dans le grand bain du modèle vivant. Sans aucune consigne, il nous a demandé de nous dessiner les uns les autres. Pendant un quart d’heure, je me suis donc trouvée dans la position de l’observée, avant de me lancer dans le dessin du visage en face de moi.
Malgré cette confrontation à une vulnérabilité au carré, je persévérerai et jouerai le jeu. Je désire apprendre à mieux raconter des histoires par le dessin. L’humain me passionne. Je l’explore avec des mots et, pour les jours où une tempête intérieure se lève, je veux aussi pouvoir le faire sans mots.

Pour vous remercier d’avoir lu jusqu’au bout ce long article avec lequel je lutte depuis une semaine, voici le vestiaire délicat en porcelaine papier de Violaine Ulmer, coup de cœur du Musée de La Piscine.


